N’oubliez pas les femmes de la pêche et de l’aquaculture en Europe
Le 8 mars dernier, à l’occasion de la Journée Internationale Des Droits Des Femmes, AKTEA a envoyé une lettre au Commissaire Sinkevičius, Commissaire Européen pour l’Environnement, les Océans et la Pêche.
Voici la lettre que nous avons envoyée:
N’oubliez pas les femmes de la pêche et de l’aquaculture en Europe
AKTEA, le réseau européen des femmes de la pêche et de l’aquaculture en Europe, en appelle à une meilleure intégration du principe de l’égalité et des droits des femmes dans l’ensemble des politiques européennes de la pêche.
Les femmes contribuent de multiples façons à la production et la distribution des produits de la mer. Elles sont cheffes d’entreprises, marins ou ouvrières. Elles préparent les engins de pêche, transportent le poisson aux criées, vendent et transforment les produits de la mer, développent des activités liées au tourisme, administrent les entreprises, gèrent la logistique pour les navires, etc. Les femmes sont aussi très présentes dans toute l’industrie de la transformation des produits de la mer ainsi que dans les organisations qui gèrent le secteur, organisations de producteurs, coopératives et autres.
Le mot « femme » a été inscrit dans la PCP pour la première fois en 2002. Le principe d’égalité est inscrit dans les textes du fonds structurel pour la pêche (FEAMP). Mais, hormis en Espagne, on a vu très peu de réalisations concrètes. Il est plus que temps de donner aux femmes la place qu’elles méritent dans la politique européenne des pêches et dans le fonds structurel.
A quand une reconnaissance qui se traduit par leur accès effectif à la prise de décisions, aux subventions, aux droits et aux ressources ?
Pour AKTEA, les décideurs européens doivent reprendre radicalement la politique des pêches pour traduire en actes le principe d’égalité et les droits des femmes.